Dans ses yeux ...
Lundi 25 Novembre
Une journée que nous devons mettre en avant pour toutes les femmes qui chaque jour plient l'échine sous les coups des hommes violents avec qui elles partagent leur vie .. Un homme qui maltraite une femme n'est plus vraiment un homme .. C'est un monstre qui mérite d'être puni sévèrement .. Les violences physiques et les viols restent des actes barbares qu'on ne peut tolérer dans la société contemporaine .. La femme ne doit en aucun cas vivre dans la crainte ou dans la honte de ces supplices .. Pourtant c'est encore souvent le silence que gardent celles qui subissent ces traumatismes .. Les associations sont nombreuses pour aider les femmes battues qui ne doivent plus se sentir seules et encore moins responsables
Juste quelques mots écrits cet après-midi pour rendre hommage à celles qui "survivent" au quotidien et qui ne nous laissent pas indifférentes .. Quelques mots pour dire non à toute forme de violence , physique ou verbale .. car les mots aussi peuvent être des armes redoutables qui font mal .. Quand on a la chance de vivre libre et tranquille , on se doit de parler de ce fléau dont beaucoup ne peuvent ou ne veulent pas parler .. Chaque femme est unique et mérite l'amour et la reconnaissance , le respect et l'écoute , le droit à la parole et à la réalisation de ses rêves .. On voudrait voir le bonheur .. dans ses yeux au lieu de la peur .. pour qu'enfin la vie soit sereine et que les femmes victimes puissent respirer et prendre le temps de regarder demain avec joie
Dans ses yeux
Dans ses yeux une lueur
Qui ressemble à la peur
Dans son coeur le froid
Prisonnière sous son toit
Dans sa tête goût amer
Sa vie rime avec enfer
Dans ses mains le vide
Son sourire est timide
Dans ses rêves en noir
L'avenir est cauchemar
Dans sa bouche silence
Elle est sous influence
Dans son corps les cris
Seule au fond de la nuit
Dans ses poings serrés
Quelques mots étouffés
Dans son âme révolution
Elle vit par procuration
Dans ses jours pas d'issue
Douleur sur sa peau nue
Dans ses nuits sans trêve
Coeur brisé sur la grève