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Mots du Sud
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Mots du Sud
28 février 2015

Sans fard et sans artifice...

Samedi 28 Février 

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Quand le ciel bleu joue avec un voile de nuage blanc sous le ciel d'azur de notre belle Méditerranée, cela donne parfois de magnifiques vues comme celles-ci prises jeudi matin lors d'une jolie marche en bord de mer. Un peu de blanc sur la palette de bleus infiniment différents que le Sud a à sa disposition pour enchanter nos yeux. Bandol était magique noyée de bleu...

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Premier arrêt sur la plage du Casino, encore désertée en cette matinée d'hiver où il est vrai, les bains de mer et la bronzette ne sont guère "tendance" ! La mer est pourtant d'huile et le sable clair s'étire sous le soleil. Le viaduc et les collines du Gros Cerveau ferment le paysage. De rares voiliers ont repris leur place dans la baie après les intempéries de l'hiver qui les en avait chassés.

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Quelques pêcheurs ont arrêté leurs bateaux dans la baie et les mouettes voguent au gré des vagues en criant à qui mieux mieux de leur voix rauque et stridente. Elles se livrent à de savants plongeons pour aller à la pêche et offrent un concert gratuit aux promeneurs présents. Au loin, la façade blanche du Grand Casino semble amarrée à la pointe de la plage. Les palmiers allongent leurs ombres sur le sable blanc près de La Réserve.  

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Puis vient la descente vers la plage du Grand Vallat avec, elle aussi, sa haie de palmiers sur lesquels le voile de nuages semble vouloir s'accrocher. Les eaux étaient calmes comme celles d'un lac que rien ne vient troubler. Sur le bord de la promenade, les villas anciennes et leurs colonnes au charme inimitable, les résidences modernes qui les ont repoint au fil des ans ainsi que l'hôtel des Galets, toujours accroché à sa colline, dorment en attendant de voir revenir les touristes venus du Nord ou de plus loin en quête de journées pleines de soleil et de chaleur. 

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Ensuite, ce sera le passage de La Reppe où l'eau coule en abondance alors que d'ici quelques mois, il n'y aura plus qu'un mince filet d'eau stagnante. Peut-être même que La Reppe sera totalement à sec quand viendra l'été. Là aussi, des pêcheurs ont pris place pour taquiner les eaux bleues. La perspective sur la baie change et les petites anses de roches se succèdent. L'environnement se fait un peu plus sauvage le temps d'un instant. Mais toujours naturellement beau... Sans fard et sans artifice ! Et comme depuis hier, le bleu est plus capricieux, ces clichés réjouiront les amateurs de ciel pur...

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